Définition et contexte
Le terme agrivoltaïsme désigne l’association sur une même parcelle agricole d’une activité de production agricole (cultures, élevage, viticulture…) et d’une production d’électricité photovoltaïque, de façon à ce que l’activité agricole reste l’activité principale du site.
Au-delà de cette définition, l’agrivoltaïsme s’inscrit comme une approche permettant d’optimiser l’usage du foncier agricole : produire simultanément de l’alimentation et une énergie bas-carbone, tout en renforçant la résilience des cultures face aux aléas climatiques et en contribuant à la transition énergétique des territoires.
Chiffres-clés de l’agrivoltaïsme en France (2024-2025)
Voici un panorama des indicateurs utiles pour comprendre où en est la filière.
Données macro-énergies
L’essor de l’agrivoltaïsme s’inscrit dans une dynamique plus large de transition énergétique.
Selon les Statistiques du Développement Durable, les énergies renouvelables représentaient :
- 15,8 % de la consommation d’énergie primaire en 2024,
- 23 % de la consommation finale brute d’énergie, pour un objectif 2030 fixé à 33 %,
- 152 TWh de production brute d’électricité renouvelable, soit 27 % de la production nationale.
Spécificités de l’agrivoltaïsme
Le nombre de projets agrivoltaïques progresse chaque année, avec plus de 200 sites identifiés en 2025 selon l’ADEME.
Les perceptions du monde agricole évoluent également : d’après une enquête Ipsos, 56 % des agriculteurs considèrent l’agrivoltaïsme comme une source potentielle de revenus complémentaires, et 49 % estiment qu’il peut contribuer à améliorer leur production en offrant une protection contre certains aléas climatiques.
La filière, encore jeune, est désormais décrite comme structurée et en voie de consolidation, portée à la fois par les innovations technologiques et par un cadre réglementaire plus clair.
À partir de 2026, plusieurs analyses sectorielles estiment que la France pourrait atteindre un rythme de déploiement compris entre 1 et 2 GW par an.
Rentabilité et modèle économique
En 2025, l’agrivoltaïsme est désormais appréhendé comme une approche globale qui peut renforcer la résilience des exploitations.
Lorsqu’ils sont correctement conçus, les projets associent production agricole et protection contre certains aléas climatiques, tout en contribuant à une gestion plus efficace des ressources.
Le décret du 8 avril 2024, complété par l’arrêté du 5 juillet 2024, encadre désormais la filière et impose que chaque installation apporte un bénéfice agronomique tangible, qu’il s’agisse de protection des cultures, d’économie d’eau, d’amélioration du confort animal ou de maintien de la biodiversité.
Enjeux particuliers en France pour 2025
Une filière en pleine accélération
L’année 2025 marque le passage à une phase de déploiement à grande échelle.
Les agriculteurs, coopératives et collectivités locales s’engagent aux côtés d’acteurs comme Valeco pour créer des partenariats durables, fondés sur la performance agricole, la transparence et le partage de valeur.
Un outil de résilience agricole
L’agrivoltaïsme favorise une production plus stable, en limitant le stress hydrique et thermique.
Les retours d’expérience démontrent que les cultures situées sous panneaux bénéficient d’un microclimat plus régulier, d’une meilleure qualité de sol et d’une réduction des besoins en eau.
Pour les éleveurs, les structures agrivoltaïques offrent également un meilleur confort animal et une optimisation des prairies en période chaude.
Un moteur d’attractivité pour les territoires ruraux
Au-delà de la production d’énergie, l’agrivoltaïsme crée de la valeur locale :
- maintien de l’activité agricole,
- création d’emplois directs et indirects,
- recettes fiscales pour les collectivités,
- et réflexion commune entre exploitants et développeurs autour d’un projet innovant.
Les projets agrivoltaïques renforcent les dynamiques locales et s’intègrent dans les activités existantes, tout en contribuant à l’effort national de décarbonation.
Perspectives pour 2025 et au-delà
En 2025, la filière connaît une phase de transition importante : le cadre réglementaire se stabilise et les modèles s’affinent, permettant un développement plus lisible.
Les estimations évoquent un possible rythme de déploiement de l’ordre de 1 à 2 GW par an à partir de 2026, même si ce scénario dépendra des conditions locales et de la capacité de raccordement.
Parallèlement, les innovations techniques et l’engagement croissant des acteurs agricoles et territoriaux contribuent à structurer l’agrivoltaïsme dans une logique de long terme.
Cette dynamique ouvre des pistes de travail pour les agriculteurs, les élus et les porteurs de projets, à la croisée des enjeux alimentaires, climatiques et énergétiques.
Le rôle de Valeco dans la filière agrivoltaïque
Fort de plus de 30 ans d’expertise dans les énergies renouvelables, Valeco accompagne les agriculteurs et les territoires dans la mise en œuvre de projets agrivoltaïques performants et durables.
Nos engagements :
- Co-construire chaque projet avec l’exploitant, dans le respect de ses besoins et de son modèle agricole.
- Assurer un accompagnement complet : étude de faisabilité, conception technique, installation, suivi agronomique et maintenance.
- Garantir la transparence sur la performance énergétique et les bénéfices agricoles du projet.
- Valoriser le territoire grâce à des installations intégrées et respectueuses de l’environnement.
L’objectif : faire de l’agrivoltaïsme une source de stabilité économique, une protection climatique concrète et un levier d’innovation durable pour le monde agricole.
En 2025, l’agrivoltaïsme s’affirme comme une solution clé pour concilier production agricole, rentabilité et transition énergétique.
Avec un cadre réglementaire clair, des revenus attractifs et des technologies matures, la filière entre dans une phase d’expansion rapide.
Pour les agriculteurs, c’est le moment idéal pour étudier la faisabilité d’un projet agrivoltaïque sur leur exploitation.
Accompagné par un acteur expérimenté comme Valeco, chaque projet devient une opportunité de croissance durable, au service de l’agriculture française et de l’énergie de demain.
